La CAVAM Nationale est créée.
Les 4 et 5 octobre 2016 s’est tenue à Lille l’Assemblée Générale constitutive de la CAVAM nationale (Coordination des Associations de défense des Victimes de l’Amiante et des Maladies Professionnelles).
Elle se veut un outil de lutte et de progrès social.
Cette AG a réuni 21 associations représentant 9768 adhérents ou famille. Les premiers statuts de la coordination validés par les délégués à l’assemblée générale, ont été déposés juste après cette AG.
La création de la CAVAM est le résultat de 2 années de préparation, permettant une construction par étapes.
La cotisation a été fixée à 5€/adhérents.
Ses but sont de:
Promouvoir
L’entraide et la solidarité entre les associations et organisations qui développent sur leurs territoires une activité en direction des victimes de l’amiante et des maladies professionnelles afin de les regrouper pour qu’elles puissent défendre en toutes circonstances et en tous lieux, leurs intérêts.
Aider
Ces associations et organisations à construire leurs réflexions et leurs actions propres et convergentes afin d’obtenir :
- L’interdiction mondiale d’utilisation de l’amiante et des autres matériaux cancérogènes.
- L’éradication de l’amiante partout où il est encore installé.
- La prévention indispensable en tous lieux, en toutes circonstances pour protéger les salariés et les populations contre ces poisons.
- Une condamnation des responsables des crimes industriels, comme celui engendré par l’amiante.
- Des réformes profondes, en matière d’indemnisation des maladies, de médecine du travail et de prévention des risques professionnels.
- La reconnaissance de toutes les maladies professionnelles.
Soutenir
- Informer et/ou aider toutes personnes dans la connaissance de ces fléaux, qu’elles en aient subi ou non la contamination. Leur faire connaître ce qui en découle : démarches à entreprendre pour la reconnaissance, pour obtenir réparation, pour réaliser des dossiers à cet effet, et accéder au Suivi Médical : Post Exposition (SPE) ou Post Professionnel SPP) …
- Un effort de recherche poussée des effets de tous les produits de substitution, qu’ils soient (ou non) connus comme dangereux.
Agir
- Elle favorise l’évolution des législations existantes en direction des victimes de l’amiante et des maladies professionnelles.
- Elle exerce ses activités au moyen notamment d’actions devant toutes les juridictions, administrations, organisations nationales ou internationales.